top of page

L'étage Chaud et Sec

L’étage semixérophile 

Des basses terres à près de 1000m d’altitude environ, parfois plus, principalement sur la côte-sous-le- vent, ainsi que dans les cirques, l’étage chaud et sec présente aujourd’hui majoritairement des zones urbaines, ainsi que des surfaces agricoles. Ces surfaces ont été exploitées depuis le début de la colonisation humaine de l’île. Les surfaces de végétations originelles ou peu impactées de cet étage sont donc considérablement réduites.

Les menaces actuelles qui pèsent sur la végétation de cet étage résident toujours dans l’expansion des activités humaines, des espèces exotiques envahissantes, ainsi que les incendies, aggravés par le climat de cet étage. En effet, le climat de cet étage est marqué par une saison sèche marquée, sur plusieurs mois, durant l’hiver austral, et une pluviométrie modérée, inférieure Ã  2 mètres de pluies par an. De plus, les températures sont chaudes, supérieures à 18°C de moyenne annuelle. 

Suite à la destruction des milieux consécutive à l’implantation humine, la végétation indigène de cet étage est très raréfiée, et appauvrie: 1 plante indigène /2 est
endémique, et 1/4 des plantes indigènes est menacé
d’extinction!!

Toutefois, le recensement et la description des différents types de végétation de cet étage a permis de mettre en évidence une très grande diversité d’habitats indigènes et endémiques, malgré une emprise surfacique plus importante d’habitats exotiques. 

La Diagonale des Fous 2015 traverse ces milieux semi-secs, pelouses, savanes, fourrés, et même forêts claires, et vous permettra d’en côtoyer plusieurs types, dont voici quelques exemples : 

« Les pelouses et tonsures à Aristida adscensionis  »

Cette végétation indigène rase et éparse de graminées constitue des voiles pelousaires, souvent de quelques dizaines de m2, rarement plus, sur les versants les plus pentus et érodés des cirques de Mafate et Cilaos, principalement, lesquels sont en rajeunissement constant, mais aussi sur les ressauts et les petites corniches des parois des remparts de l’ouest de l’île. Ces pelouses qui pourraient passer inaperçues recèlent des espèces comme le Mazambron marron, Aloe macra, endémique de La Réunion, en danger d’extinction et protégée par arrêté ministériel ou encore Chamaesyce reconciliationis, une euphorbe endémique de La Réunion et classée vulnérable selon l’évaluation UICN 2010. 

« Les fourrés à Bois d’Olive noir, Olea europaea subsp. cuspidata » 

Si ces fourrés indigènes ne sont aujourd’hui que peu apparents dans le paysage des pentes externes de l’île, ils marquent en revanche toujours fortement celui des reliefs déchiquetés des cirques de Mafate et Cilaos, où cette végétation tranche, de son vert-gris presque bleuté, sur l’anthracite du substrat et le vert jaunâtre des graminées.

Ces fourrés indigènes susceptibles de receler des espèces patrimoniales comme le Bois de sable, Indigofera ammoxylum, qui est en danger critique d’extinction, sont menacés par l’expansion des arbustes envahissants, et les incendies.

Focus sur espèce végétale caractéristique 

Le Bois de Judas, Cossinia pinnata, est un arbre endémique de La Réunion et Maurice, reconnaissable à son écorce claire, plutôt orangée, qui se détache par plaque. Il constitue l’un des stades forestiers les plus aboutis de cet étage. 

Focus sur espèce animale caractéristique 

Le Bois de Judas, Cossinia pinnata, est un arbre endémique de La Réunion et Maurice, reconnaissable à son écorce claire, plutôt orangée, qui se détache par plaque. Il constitue l’un des stades forestiers les plus aboutis de cet étage. 

bottom of page